Qu’est-ce qu’un espace de coworking / tiers lieu ?
Le terme coworking est apparu à la fin des années 1990 à Berlin, puis aux États-Unis, notamment à San Francisco et dans la Silicon-Valley, au milieu des années 2000. Depuis ce phénomène ne cesse de se répandre en Europe. En 2008, il y avait un peu moins de 200 espaces de coworking dans le monde, en 2018 c’est le nombre d’espaces comptabilisé pour la France seule. Le coworking connait depuis plus de 10 ans un essor considérable.
Le coworking, c’est une autre façon de travailler ensemble lorsqu’on est seul, en étant ni au bureau, ni à la maison, et en se retrouvant dans un lieu partagé par d’autres travailleurs, qui se pratique dans un lieu souvent ouvert et accueillant, facilitant la collaboration, on parle d’ailleurs d’économie collaborative pour désigner ce qui se passe dans ces lieux.
Les espaces de coworking peuvent prendre des formes très variées, allant du café aménagé aux espaces bureaux en location. Aujourd’hui de plus en plus d’établissements ouvrent en englobant plusieurs concepts, fréquemment regroupés désormais sous le nom de « tiers-lieux », très utilisé depuis quelques années. Le mot « tiers » étant utilisé pour définir un lieu qui n’est ni celui où l’on vit ni celui on l’on travaille.
Il y aurait aujourd’hui en France près de 2 000 tiers-lieux, ce sont des lieux d’hyper proximité, on retrouve sous ce terme, les espaces de coworking, les fablabs qui sont des espaces de travail mutualisés mais également les éco lieux, les Repair’cafés, les ateliers partagés ou de recherche, les social place, makerspace, garage solidaire, … Ces tiers-lieux se déclinent en sites de production et/ou de conception. (Vous pouvez retrouver notre article dédié aux Fablab sur notre site internet dans l’onglet blog). https://www.varennes-ecocentre.fr/quest-ce-quun-fablab/
Sur le territoire national, ils se sont développés depuis la fin des années 2000, rassemblant diverses communautés de personnes qui sont l’âme et le liant de ces lieux. On y retrouve des publics divers et variés composé à la fois de travailleurs, salariés ou indépendants, de particuliers, d’associations, d’entreprises, de start up, d’auto-entrepreneur, d’artistes, tous mus par le désir de partager, de collaborer ou simplement de se retrouver pour travailler côte à côte et de rompre l’isolement.
Patrick Lévy-Waitz, président de la Fondation « Travailler Autrement » a d’ailleurs réalisé et signé un rapport sur le coworking et les tiers-lieux, commandité par le gouvernement en 2018 qui a servi de base à l’élaboration d’une politique de soutien et de développement des tiers-lieux. En parallèle, plusieurs associations tentent de fédérer et d’animer ce réseau de lieux et structures : Neo-nomade, ZeVillage, le Réseau Français des Fablab, le réseau Actipole21, …
Certains de ces espaces d’échanges et de rencontres ont été fermés pendant le confinement, cependant certains de ces lieux rouvrent progressivement en ayant mis en place des procédures « safe & clean » pour plus de sécurité et d’hygiène, comme préconisé par l’association ZeVillage. Pour autant ces lieux ont de beaux jours devant eux car ils répondent aux aspirations de nombreux de nos concitoyens en quête de meilleures conditions de travail, de vie, de ruralité, de nature, de sens, de collaboration et de partage.
Le Ministère de la Cohésion des Territoires et des relations avec les collectivités territoriales tente également d’organiser le développement de ces structures. L’objectif premier est de faire (re)vivre les territoires en réduisant les fractures entre rural et urbain et favorisant l’implantation de nouveaux arrivants. Il a mis en place le Conseil national des tiers-lieux, et lancé plusieurs appels à manifestation d’intérêt afin de soutenir ces initiatives locales : « Nouveaux lieux, nouveaux liens », « Fabrique de Territoire ». Plus récemment, désireux de donner une suite au formidable élan de solidarité né au moment de la crise sanitaire Covid19, il étudie le projet de lancer 500 manufactures de proximité, pour recréer localement du lien social et faciliter l’activité nationale.
Un budget de 110 M€ devrait être consacré à ce projet :
- 60 M€ en 3 ans débloqués par l’Etat en aide à l’amorçage,
- 10 M€ apportés par un fonds de dotation privé,
- 40 M€ par un « fonds d’investissement socialement responsable ».
Un tiers-lieu ça sert à quoi ?
Le principe de l’espace de coworking est de partager à plusieurs un même espace de travail. Tous les lieux ne proposent donc pas de bureaux individuels séparés par des cloisons. Mais la plupart sont équipés d’endroit permettant des moments d’isolement et de confidentialité.
Faire du « co-working » signifie avant tout « travailler ensemble », dans une nouvelle vision du travail qui allie autonomie et collaboration.
Le coworking s’adapte particulièrement aux travailleurs indépendants (freelance) ou nomades, consultants, startupers aux salariés pratiquant le télétravail, ou aux auto-entrepreneurs. A l’origine, on y trouvait t le plus souvent des professionnels issus du monde du numérique, de la communication, de l’architecture, du marketing et du journalisme, mais aujourd’hui le coworking vise presque tous les métiers, y compris manuels ou ceux de la culture. Dans cet espace collaboratif, les coworkers vont se retrouver pour développer leurs projets en toute autonomie, mais aussi bien souvent, créer de nouveaux projets et partenariats nés des échanges et interactions avec les autres coworkers. Cela permet de rencontrer des personnes, de créer du lien, et d’échanger des idées.
Les tiers-lieux se présentent comme le compromis pour les travailleurs qui ne résident pas en hyper-centre et qui ne se sont pas familiarisés avec le télétravail, jusqu’ici encore peu démocratisé en France. Cela permet de réduire le temps de trajet et de permettre au salarié de se rendre dans un espace professionnel plus proche de son domicile que de son lieu habituel de travail.
Les petites entreprises peuvent également faire appel aux tiers lieux pour des raisons économiques, afin de diminuer les frais fixes liés à la location d’un bureau permanent à l’année, et de bénéficier de services associés.
Les grandes entreprises ou grosses collectivités locales, longtemps hostiles à la mise en place du télétravail, intègrent progressivement cette problématique en prenant le virage des nouveaux modes et espaces de travail. Des accords sont négociés afin de permettre aux salariés de travailler depuis un tiers-lieu au moins quelques jours par semaine, ou même d’appliquer le télétravail depuis leur domicile.
Le télétravail se développe et va continuer à se développer. Fortement encouragé par les pouvoirs publics pendant le confinement lié à la crise sanitaire de la Covid19, il a été mis en place massivement par de nombreuses entreprises (même celles qui n’avaient pas négocié d’accord préalable), ce qui leur a permis de continuer de travailler en adaptant leurs modes de fonctionnement, alors que les lieux de travail habituels étaient fermés. Beaucoup de salariés ont donc par la même occasion découvert le télétravail avec des résultats très disparates.
Le débat actuel pose la question de la mise en place du télétravail de façon pérenne après la pandémie. De nombreux sondages et études on été réalisés afin de cerner les attentes des travailleurs actifs concernant ce mode de fonctionnement, selon l’étude de Malakoff Humanis datant de juin 2020, 8 salariés sur 10 souhaitent continuer à exercer leurs activités en télétravail. Pour d’autres, le télétravail serait un mirage qui briserait le lien social et pourrait conduire à une fragmentation sociale importante. Les avis restent tranchés entre les personnes qui sont opposées au télétravail et ceux qui sont pour, le débat reste ouvert.
Finalement, un tiers-lieu ce n’est pas seulement un nouveau bureau mais l’accès à un nouveau mode de travail, plus collaboratif et plus flexible. Le travail retrouve une nouvelle dimension, axée sur le bien-être des salariés en répondant aux problématiques écologiques et économiques, sans rogner sur la productivité ou l’efficacité.
Que retrouve-ton dans un espace de coworking et un tiers-lieu ?
La plupart des espaces de coworking sont dotés de nombreux équipements pour garantir un environnement de travail confortable : bureaux, salles de réunions, cuisine, espace détente, bibliothèque, etc. L’objectif étant de se déplacer simplement avec son ordinateur portable.
Une connexion Internet est bien évidemment fournie, avec un accès Wi-Fi compris dans l’abonnement. La qualité de la connexion constitue souvent un élément de choix pour les travailleurs.
Dans les tiers lieux, certains équipements numériques peuvent être mis à la disposition des travailleurs. Voici quelques exemples des machines numériques que l’on retrouve généralement dans les ateliers de Fablabs :
- Découpeuse vinyle/laser ou fraiseuse à commande numérique, capable de produire des éléments pouvant être assemblés en 2 et 3D.
- Fraiseuse de précision destinée à fabriquer des circuits imprimés ou des moules.
- Imprimante 3D permettant de réaliser n’importe quel objet en plastique.
Quels sont les avantages d’un espace de coworking ?
L’avantage majeur du coworking est avant tout financier permettant de réaliser des économies sur certains postes de frais fixes tels que le loyer, l’électricité, l’accès Internet, le matériel et les consommables.
Certains espaces proposent, en plus des prestations liées au travail, des événements comme des conférences, des ateliers, des expositions, ou des activités sportives ou culturelles, dépassant ainsi les frontières naturelles du travail et se rapprochant de la sphère des activités extra-professionnelles.
Les espaces de coworking donnent accès à des équipements professionnels et des infrastructures de qualité : bureau, wifi, imprimante, vidéoprojecteur, salles de réunion, etc. Tout cela pour un coût modique puisqu’il est partagé entre les coworkers. Ce système vous permet aussi de gagner un temps précieux en vous libérant de certaines tâches administratives. Mais travailler en coworking c’est aussi et surtout rejoindre une communauté et respecter les valeurs du coworking. Votre bureau devient un lieu de rencontres et d’échanges.
Comment peut-on adhérer à un tiers lieu ?
Il existe de très nombreux tiers-lieux et espaces de co-working répartis un peu partout sur le territoire national, tant en ville qu’en milieu rural. Certains sites (Zevillage/neonomade) répertorient les tiers-lieux. Dans la plupart des cas, il suffit de souscrire une adhésion pour une période donnée qui donne accès au lieu.
Selon les espaces, plusieurs formules d’abonnements sont proposées pour s’adapter aux besoins des travailleurs de la communauté de chaque lieu : un accès à l’heure, à la journée, à la semaine, au mois, à l’année.
Il est également possible de réserver son propre espace de travail pendant toute la durée de l’abonnement, comportant le plus souvent un bureau et un espace de rangement pour les affaires personnelles.
Les tarifs proposés dépendent de la durée de l’abonnement et des prestations choisies.
Où trouver un espace de coworking ?
Les villes qui concentrent le plus grand nombre d’espaces de coworking sont Paris, Bordeaux et Lyon, mais on en trouve désormais dans toutes les grandes métropoles.
1 : Paris
La capitale et sa proche région concentrent une centaine de centres de coworking extrêmement diversifiés, capables de répondre à l’immense majorité des besoins des travailleurs indépendants. Tous les espaces de coworking franciliens pratiquent des tarifs élevés, avec une moyenne des prix évaluée à 350 euros par mois, selon une étude commandée par Bureaux à partager et la région Île-de-France. C’est 125 euros de plus qu’en province. La concentration d’espaces de coworking à Paris doit beaucoup à la mairie de la ville qui propose un programme spécifique d’aides à destination des créateurs de centre de collaboratifs.
2 : Bordeaux
La capitale de l’ex région Aquitaine bénéficie d’une étonnante concentration de centres de coworking : 19 en centre-ville et très proche banlieue, auxquels il faut rajouter 5 centres dans un rayon de 50 kilomètres. En quantité, le meilleur endroit de province pour trouver un espace de travail à son goût.
3 : Lyon
Les centres de coworking sont nombreux entre Saône et Rhône. On en compte 16 dans l’agglomération lyonnaise. Dotée d’une économie très dynamique, la ville est à la fois un carrefour commercial, un haut lieu d’affaires et une destination privilégiée pour les startupers français.
Voici quelques autres tiers-lieux très connus et atypiques :
- The Bureau, à Paris,
- Mama Works, à Lyon, Lille et Bordeaux,
- La Cantine à Toulouse,
- Le 144 à Nantes,
- Swenson House, à Audierne,
Même si à l’origine, les tiers-lieux se sont surtout développés en ville, aujourd’hui, la moitié des espaces collaboratifs qui se créent s’implantent en dehors des métropoles. Et c’est tant mieux, car c’est un thème très important pour l’avenir, qui concerne aussi bien les mobilités que l’écologie et le développement socio-économique des territoires. Il fait émerger de nouvelles formes d’organisation du travail.
Quelques initiatives célèbres au niveau national
Les tiers-lieux peuvent être associés à des projets et activités plus larges comme par exemple :
La Ruche à Bordeaux,
La Ruche est un réseau national qui accompagne localement les personnes qui souhaitent entreprendre ou développer leur activité de manière pérenne et responsable. Aujourd’hui, elle rassemble une communauté apprenante de plus de 1 000 entrepreneurs et innovateurs de l’économie positive connectés sur une plateforme d’échange de savoirs !
Les Grands Ateliers à Villefontaine,
Il s’agit d’une plateforme qui réunit un ensemble d’acteurs professionnels et étudiants, le principe tourne autour d’une pédagogie nouvelle permettant une acquisition de compétences et de connaissances dans le domaine de la construction. A travers un engagement collectif, et grâce aux moyens mise à disposition, les apprentis ont la chance de pratiquer énormément d’expérimentations, en testant à l’échelle 1, des maisons, des produits, des prototypes
La Station F crée à Paris en 2018, à l’initiative de Xavier Niel
Sur 51 000 m², il se définit comme le plus grand campus de start-up au monde, accueillant près de 1000 startup et proposant 600 chambres, c’est un exemple fameux de coliving, sucseptible de faire émerger les futurs majors du domaine du numérique à l’échelle du vieux continent.
Espace Darwin à Bordeaux,
C’est un espace alternatif, aménagé pour accueillir diverses activités, on peut y retrouver le plus grand bistrot-réfectoire bio d’Europe, des jardins et des potagers en permaculture, vous pouvez pratiquer des sports urbains mais également y trouver des magasins dédiés aux sport et à l’apithérapie. Ce lieu dynamique propose régulièrement des animations : concerts, soirées, expositions, projections, compétitions sportives… Il y a une certaine sensibilisation des créateurs de cet espaces répondant aux problématiques environnementales et sociétales actuelles.
La région Auvergne pas en reste
Les départements de l’ex région Auvergne sont bien dotés en tiers-lieu. On peut notamment citer EpiCentre Factory, premier tiers-lieu clermontois installé en centre-ville qui a ouvert parmi les premiers, avant de devoir fermer ses portes définitivement suite à le fermeture pendant le confinement, n’ayant pas réussi à trouver son modèle économique.
Plus récemment Turing22 a ouvert ses portes en 2019, sur un vaste espace entièrement neuf conçu pour y pratiquer l’échange et le travail collaboratif à grande échelle.
On doit évidemment citer la Cocotte numérique, à la fois fablab et espace de coworking installée depuis plusieurs années à Murat, dans le Cantal qui fédère de nombreux adhérents autour d’un tiers-lieu associatif qui anime ce territoire très rural.
Le département de l’Allier et ses tiers-lieux
France Tiers-Lieux et les réseaux nationaux et régionaux de tiers-lieux lancent le Recensement 2020 des tiers-lieux. L’objectif est d’aboutir à un panorama complet des tiers-lieux en France afin de montrer leur réalité et donner de la visibilité à leur diversité, leurs richesses, leurs besoins et leurs fonctionnements. Cette démarche permettra d’affiner l’évaluation réalisée par la Mission coworking en 2018.
L’EcoCentre de Varennes possède un tiers-lieu composé à la fois d’un espace de coworking capable d’accueillir une dizaine de coworkers et d’un fablab. L’espace de coworking est référencé sur le site Neonomade, le Fablab, quant à lui, adhère au Réseau Français des Fablab et il est en cours de labellisation auprès du MIT.
Le département de l’Allier est bien pourvu en tiers-lieux, ils maillent un territoire très rural, vous pouvez retrouver :
- Le Fablab de Lapalisse et le télécentre, portés par la communauté de communes du Pays de Lapalisse, créé en 2017, adhère au réseau Relais d’Entreprises
- L’Atallier à Moulins : Fablab associatif installé à Moulins, créé en 2017 après 3 ans d’incubation au sein de l’association Bouge-toi-Moulins
- L’espace de Coworking de Moulins, créé et animé par l’association Connecting Bourbon depuis fin 2017
- Le Mazier à Bourbon l’Archambault, tiers-lieu mixte, café-associatif et fablab mis en place en 2019, lauréat de l’AMI Fabrique de Territoire comme tiers-lieu ressource du territoire en février 2020.
- L’Etincelle à Vichy, espace de coworking, installé à l’Atrium fin 2018.
- Le fablab de Vichy, ouvert depuis mars 2020, porté par la communauté d’Agglomération de Vichy Communauté, lauréat de l’AMI Fabrique de territoire en janvier 2020.
Ces différents lieux sont en échange permanent avec des rencontres régulières, ce qui a débouché sur la création de l’association CoWorkInAllier, qui sera chargée de coordonner les collaborations et partenariats de ces différents acteurs du développement économique local.
L’Eco Centre de Varennes porté par la SPL277 fait partie des membres fondateurs de l’association CoWorkInAllier qui a pour objectif d’animer un collectif des tiers-lieux du département de l’Allier. Elle propose de fédérer et de favoriser les différents projets existants ou à venir de tiers-lieux dans le département facilitant le partage, l’échange et l’ingénierie collaborative au service de tous, sans esprit de concurrence territoriale. Cette association a aujourd’hui pour membres les tiers-lieux déjà existants du département de l’Allier.
Une cartographie des lieux et compétences locales est en cours, et des mutualisations de compétences sous forme de formations entre lieux, ou d’ateliers multi-sites sont envisagées.
Comment choisir son tiers lieu ?
Plusieurs éléments permettent à une personne de choisir l’espace de coworking le plus adapté à son activité.
- Accessibilité du lieu : est-ce que le tiers lieu est facilement accessible depuis les axes routiers ou les transports en commun, est-ce qu’il est proche du domicile et est-ce que les déplacements sont faciles, notamment pour un salarié en télétravail ?
- Facilité de déplacement et de stationnement
- Amplitude horaire : est-ce que les horaires d’ouverture sont adaptés à l’activité du professionnel, par exemple pour des indépendants ou des freelances qui travaillent sur des horaires décalés ?
- Salles de réunion et espaces libres : est-ce que tous les espaces proposés répondent aux habitudes professionnelles, par exemple pour organiser ses réunions, passer ses coups de téléphone, ou travailler dans un open-space ? Est-ce que le lieu propose des espaces libres de détente, sans empiéter sur l’espace de travail ?
- Accompagnement et collaboration : est-ce que le tiers lieu facilite l’accompagnement, organise des moments de rencontre et facilite la collaboration entre les professionnels ?
- Bureau : est-il possible de disposer de son propre bureau lorsque c’est nécessaire, ou de laisser un ordinateur sur place par exemple ?